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Le blog de cepheides

Le blog de cepheides

articles de vulgarisation en astronomie et sur la théorie de l'Évolution

Publié le par cepheides
Publié dans : #astronomie

 

 

 

 

 

 

 

     Le 30 juin 1908, à 7h07 du matin (heure locale), dans un lieu désert de la Sibérie appelé Toungouska, une violente explosion se produisit, explosion perçue jusqu’à 1500 km de distance : une météorite venait de pénétrer dans l’atmosphère terrestre et avait explosé à environ 8 km de hauteur provoquant une boule de feu entraînant des dégâts considérables au sol. La forêt se retrouva détruite sur une superficie de 20 km2 tandis que les conséquences de l’onde de chaleur s’étendirent sur plus de 100 km aux alentours. On a postérieurement estimé l’énergie libérée par l’explosion à 15 mégatonnes. Postérieurement, en effet, car, à cette époque, la Russie était, comme on le sait, le lieu de troubles politiques majeurs et ce n’est que près de 20 ans plus tard (en 1927) qu’une expédition scientifique fut menée mais qui ne retrouva ni cratère, ni débris. En revanche, le spectacle restait encore apocalyptique puisque les scientifiques découvrirent des forêts entières de pins renversés et couchés au sol. Une telle catastrophe se serait elle produite au dessus de Paris que la ville entière aurait été détruite. On ne peut s’empêcher de penser à la météorite du Yucatan qui, il y a 65 millions d’années, a été accusée de la disparition des dinosaures… (voir sujet : la disparition des grands sauriens). Une question vient immédiatement à l’esprit : une telle catastrophe pourrait-elle à nouveau se produire ?

 

 

 

 

Objets volants identifiés

  

     Il existe de nombreux corps célestes (en astronomie, on préfère utiliser le terme « d’objets ») susceptibles de heurter notre bonne vieille Terre. Pour les anciens, ces corps célestes représentaient la colère des Dieux et le juste châtiment que méritaient les Hommes pour leurs (supposés ou non) méfaits. De nos jours, les scientifiques les ont classés selon leur nature ou leur provenance mais ces objets ont tous en commun le fait de passer à proximité de notre planète dont la masse, selon les circonstances, peut attirer certains d’entre eux. L’immense majorité des matériaux susceptibles de rencontrer la Terre sont les météorites et c’est sur cette classe bien spéciale de corps célestes que je souhaiterais insister mais j’aborderai également, quoique bien plus brièvement, d’autres objets, comme les astéroïdes et les comètes, dont des fractions peuvent, pour une raison ou une autre, se comporter comme des météorites, entraînant alors des catastrophes comme celle de Tangouska, rapportée précédemment.

 

 
          Les météorites

 

     En fait, notre globe est constamment bombardé par des météorites, c’est-à-dire par de la matière interstellaire qui, attirée par l’attraction terrestre, vient s’écraser sur son sol : on estime que la masse totale de cette matière est d’environ plusieurs centaines de tonnes par an. Aucune raison de s’inquiéter toutefois car la quasi-totalité de ces météorites sont d’une taille souvent minuscule ! De plus, l’atmosphère de notre planète détruit presque toujours ces objets comme on peut le constater par comparaison avec notre satellite, la Lune, dont la surface sans protection est constellée de cratères de tailles diverses… A leur arrivée dans l’atmosphère terrestre, en effet, les météorites s’échauffent par frottement avec l’air et s’accompagnent alors d’une trainée lumineuse (phénomène de ionisation) : c’est la raison pour laquelle on parle « d’étoiles filantes » et leur observation par une belle nuit claire est souvent superbe, notamment à certaines époques de l’année lorsque la Terre traverse des régions de l’espace riche de ces débris. C’est, par exemple, le cas en juillet et en août quand la Terre rencontre un essaim de poussières nommé Perséides ce qui permet alors d’assister au spectacle merveilleux d’une véritable « pluie d’étoiles ».
 
     La vitesse d’entrée de ces corps célestes varie entre 10 et 20 km/seconde mais, comme nous l’avons vu, cette vitesse est freinée par l’atmosphère et les plus petits de ces objets (ou ce qu’il en reste) ne s’enfoncent guère dans le sol. La plupart du temps, ils pèsent moins d’un gramme (on parle de poussières) et ils sont détruits à leur entrée dans l’atmosphère de même que ceux qui pèsent de quelque grammes à quelques centaines de grammes (mais ces derniers s’ils sont également détruits sont bien visibles lors de leurs chutes par le panache lumineux qu’ils laissent derrière eux). Quand ils pèsent quelques kg, ces objets atteignent le sol (très transformés évidemment par la chaleur) et ce sont eux dont on peut retrouver des débris. Seuls les très gros – mais aussi les plus rares – sont susceptibles de creuser des cratères ou d’entraîner des raz-de-marée s’ils tombent en mer. On cite, par exemple, le « meteor crater » de l’Arizona qui a un diamètre de 1,2 km pour une profondeur de 150 m et qui correspond à une météorite de près de 2 millions de tonnes qui s’est abimée à cet endroit il y a 50 000 ans. Un événement fort rare heureusement !
 
     On classe les météorites selon leur composition variable en métal-silicates ce qui donne trois catégories : les fers, les pierres (ou chondrites) et les lithosidérites (qui ont une proportion à peu près égale de pierre et de métal). Quand on les observe de près, ces petits grains (ou au mieux ces petites pierres) aux formes variées, souvent émoussés, ne sont guère spectaculaires au point qu’il faut un œil exercé pour les reconnaître.
 
     Sait-on vraiment d’où ils viennent ? La théorie la plus acceptée est que ces météorites sont les témoins des premiers instants de la formation du système solaire, au moment où il n’existait qu’une nébuleuse informe entourant le Soleil naissant. Cette nébuleuse, on l’a déjà dit, a conduit par un simple phénomène d’accrétion à la formation des planètes mais une part infime de ce matériau est restée en l’état. A l’instar des astéroïdes, la grande majorité des météorites gravite entre Mars et Jupiter et, éjectés de leur trajectoire naturelle lors de collisions, leurs fragments seraient déviés et en viendraient ainsi à côtoyer notre planète…
 
     Quoi qu’il en soit, de tout temps, on a pu observer des météorites et certaines sont restées fameuses. De tout temps ? Pas tout à fait car, longtemps, les théories religieuses ont prétendu que seule la Terre était solide et que, en conséquence, aucune véritable matière ne pouvait provenir des cieux… Jusqu’à une météorite restée célèbre : celle qui tomba en Alsace, à Ensisheim, le 7 novembre 1492. Comme cette météorite pesait 127 kg et qu’elle a été vue (et retrouvée) par beaucoup de monde, il était difficile de continuer à prétendre que le ciel ne renfermait que des entités immatérielles… D’autres météorites sont restées dans l’histoire : outre la météorite de Toungouska déjà mentionnée, on peut citer l'averse de Pultusk en Pologne, en 1868, estimée à cent mille morceaux (218 kg de pierres ont été alors recueillis) ou celle de Valera (Venezuela), en 1972, qui pesait presque 40 kg et est notamment connue pour avoir tué une vache…
 
     Avant d’évoquer les astéroïdes et les comètes dont proviennent les météorites les plus conséquentes, je voudrais revenir un bref instant sur des questions de terminologie qui, parfois, entraînent la confusion :
 
* on appelle étoile filante le phénomène lumineux observé lors de la chute de poussières, nous l’avons déjà mentionné ;
 
* un bolide est un objet assez gros qui se brise dans l’atmosphère et dont l’énergie laisse une traînée parfois importante et surtout persistante : une météorite, durant sa chute, est donc un bolide !
 
* une météorite est, nous l’avons dit, un objet assez gros pour que l’on en retrouve des fragments au sol ;
 
* les poussières, trop petites pour se consumer, sont appelées micrométéorites et elles représentent près de 90% de l’apport de matériaux extraterrestres ;
 
* enfin, les météores ne sont que des phénomènes météorologiques banals : le vent et la pluie sont des météores ! La trainée de lumière laissée par une météorite est un météore… Inutile de préciser qu’il ne faut donc pas confondre ces deux termes.

  


               Les astéroïdes


     Il existe entre Mars et Jupiter une foule d’objets de taille variable mais pour une moyenne d’environ 2 km : ce sont des astéroïdes (on parle d’ailleurs à cet endroit de la « ceinture d’astéroïdes »). Comme les planètes, ces objets tournent autour du Soleil sans toutefois en perturber les orbites en raison de leur taille totale finalement assez faible. On évalue leur nombre à plusieurs millions mais la plupart ne sont que de grosses pierres. Quelques uns, toutefois, sont plus importants en masse : les trois plus gros sont respectivement Cérès (910 km de diamètre), Pallas (520 km) et Vesta (500 km). Au total, 34 de ces objets dépassent les 100 km de diamètre. Leur origine est finalement plutôt mal connue, l’hypothèse la plus vraisemblable restant que, lors de la formation du système solaire, une planète aurait pu se constituer à cette distance du soleil mais qu’elle n’y est pas arrivée, peut-être en raison de la présence de Jupiter et de sa forte gravitation…

 
     En 2006, l’Union astronomique internationale a cherché à uniformiser toutes les définitions et données sur les objets du système solaire : c’est ainsi que Pluton, autrefois la neuvième planète, a été déchue de son rang pour devenir une « planète naine » et, du coup, le plus gros des astéroïdes, Cérès, est lui-aussi devenu une planète naine… tout en gardant son statut d’astéroïde. Mais, au fond, qu’importent pour notre sujet ces discussions sémantiques : ce qui compte, c’est que les astéroïdes sont de grands pourvoyeurs de météorites (on peut également dire que les météorites ne sont que des astéroïdes qui s’écrasent sur la Terre) et que le risque de collision avec notre globe, s’il est négligeable, n’est pas nul, comme nous le verrons plus loin.


 
          Les comètes


     Contrairement aux astéroïdes qui, comme les planètes, tournent autour du Soleil, les comètes traversent le système solaire selon des trajectoires variables (nous y reviendrons). Une comète est un agglomérat de poussières et de glace le plus souvent sphérique. La plus grande partie d’entre elles viennent des confins du système solaire, plus précisément d’un endroit fort éloigné, au-delà de l’orbite de Neptune, appelé le nuage (ou système) de Oort (du nom de son découvreur hollandais). Comme la ceinture d’astéroïdes, ce nuage de Oort s’est formé au tout début du système solaire, il y a 4,6 milliards d’années, mais dans des régions beaucoup plus froides car très éloignées de l’étoile centrale. On peut penser que, en raison de phénomènes de gravitation dus aux étoiles voisines, de temps à autre, certains de ces corps lointains « basculent » dans l’intérieur du système : certains ne passent qu’une seule fois (et sont probablement rapidement détruits) tandis que d’autres – comme la comète de Halley qui « revient » tous les 76 ans – deviennent périodiques… acquérant des trajectoires elliptiques (allongées) qu’ils maintiendront jusqu’à l’épuisement progressif de leur matière puisqu’ils en perdent un peu à chaque fois qu’ils se rapprochent du Soleil. De ce fait, plus la comète se rapproche de notre étoile, plus cette espèce de boule de neige sale se « sublime » et laisse une traînée parfois impressionnante sur des millions de km : sa queue. Une queue (en grec, queue se dit « coma », d’où le nom de comète) qui n’est, de la Terre, que la partie évidemment visible de l’objet. On comprend aussi qu’il puisse arriver que, à proximité d’une planète et de sa force d’attraction, une comète puisse être « capturée » par elle et vienne s’écraser à sa surface sous la forme d’une météorite… tandis que, ailleurs, sa queue composée de poussières peut traverser l’orbite de la Terre et donner ces étoiles filantes que j’ai mentionnées plus haut.

 
     Si l’on exclut la plus grande source de matière stellaire, les micrométéorites qui passent le plus souvent inaperçues, les objets susceptibles de poser problème par leur taille sont donc des fragments soit d’astéroïdes, soit de comètes. Mais ce risque est-il important ?

 

 

 

 

Chroniques de catastrophes annoncées

 


     La dernière statistique des objets de taille conséquente que nous possédons date de 2008. Elle nous apprend que, dans un rayon de 200 millions de km autour du Soleil, environ 5500 comètes et astéroïdes ont été repérés et sont donc suffisamment proches de la Terre pour qu’on les identifie. Ils sont appelés géocroiseurs ou NEO (pour Near Earth Objects) mais seuls certains d’entre eux sont considérés comme réellement dangereux : ce sont ceux qui mesurent plus de 150 m de diamètre et croisent à moins de 7,5 millions de km de notre globe. La statistique de 2008 en dénombre près de 900. C’est la raison pour laquelle des observatoires astronomiques sont spécialisés dans la surveillance de leurs trajectoires, notamment celle d’un astéroïde du nom d’Apophis, un géocroiseur de 270 m de long pour une masse de 27 millions de tonnes qui passera à 32 000 km de la Terre en 2029…

 
     La chute d’une météorite géante sur la surface de notre globe est statistiquement inévitable et, comme par le passé, cette chute, si elle ne peut être évitée, entraînera des dommages considérables… Mais il faut savoir raison garder : la survenue d’une telle catastrophe durant les milliers d’années à venir est quasi-nulle. Il est tombé de tels monstres sur Terre par le passé (et d’autant plus qu’on se rapproche des débuts instables du système solaire) mais ces faits sont extrêmement rares car se chiffrant en termes de millions d’années. Comme j’ai déjà eu souvent l’occasion de le dire, la vie d’un homme (et même de l’Humanité) est extraordinairement brève en comparaison de la vie de notre planète : c’est pour cela que de tels événements – certes toujours possibles – sont infiniment peu probables de notre vivant…

 

 

 

Compléments : classification récente (septembre 2010)

 

* sur les 535 000 astéroïdes connus (au 22 septembre 2010), 7211 sont des géocroiseurs, c'est-à-dire des objets qui passent à moins de 45 millions de km de la Terre.

* Leur taille varie de 32 km de diamètre pour les plus gros jusqu'à quelques mètres pour les plus petits.

* Chaque année, ce sont environ 800 nouveaux géocroiseurs qui sont découverts.

* Sur le millier de géocroiseurs plus grands que 1 km, 90% ont été identifiés. Aujourd'hui, les recherches se focalisent sur les objets mesurant entre 100 m et 1 km dont la population est estimée à quelques 28 000 et dont 15% sont connus.

* Selon leur orbite, les géocroiseurs sont divisés en trois familles : les Alten (6%) dont l'orbite s'inscrit la plupart du temps à l'intérieur de celle de la Terre, les Apollo (62%) qui circulent entre la Terre et Mars et les Amor (32%) qui, contrairement aux deux autres, frôlent l'orbite terrestre sans la couper.

* Selon leur composition, il en existe trois grands groupes : les astéroïdes carbonés (75%), rocheux (17%) et métalliques (8%).

Sources : Science & Vie, 1118, p. 51, novembre 2010

 

 

 

 

Brêve : le double évènement du 15 février 2013

 

     La presse internationale a abondamment parlé d'un double événement rarissime survenu le 15 février 2013 : ce même jour, le matin, une météorite a explosé au dessus de la Russie tandis que le soir un astéroïde d'une certaine importance frôlait la Terre.

 

    La météorite s'est désintégrée au dessus d'une ville  de 1 million d'habitants, Tcheliabinsk, située dans l'Oural. En moins de quatre secondes, l'objet assez conséquent puisque possédant un diamètre de 17 mètres et pesant près de 10 000 tonnes, s'est désintégré en  illuminant brusquement le sol. Sa vitesse de pénétration dans l'atmosphère a été  estimée à 18 km/sec et on estime qu'il a relâché une énergie de 500 kilotonnes, soit 30 fois la puissance de la bombe d'Hiroshima... L'engin a causé plus de 1000 blessés, essentiellement par bris de verre consécutifs à la violence de l'explosion, et entraîné des dégâts estimés à plus d'un milliard de roubles. C'est l’objet le plus gros à s’être heurté à l’atmosphère terrestre depuis la météorite de Tongouska, en 1908.

     Par ailleurs, ce même jour – extraordinaire coïncidence - , la Terre était frôlée dans la soirée par un bolide géocroiseur baptisé 2012 DA 14. L’objet, visible à la jumelle en France vers 21h ce jour-là, est passé à une distance d’environ 28 000 km, soit bien en dessous des satellites géostationnaires qui orbitent à 36 000 km. Bien que de taille relativement modeste (la moitié d’un terrain de football), il est clair que, animé d’une vitesse d’approche de 7.8 km/sec, s’il avait dû percuter une zone habitée de notre planète, il aurait causé d’immenses dégâts ! Les scientifiques étaient toutefois sereins car la trajectoire de ces objets peut se calculer des années à l’avance et il n’y avait ici aucun risque…

     On peut donc constater, par cette double actualité, que les bolides naviguant dans notre espace proche ne sont pas que des vues de l'esprit !

 

 

 
Images
1. la catastrophe de Toungouska (sources : www.unisciences.com)
2. étoiles filantes (sources : schmilblickblog.canalblog.com)
3. formation du système solaire, vue d'artiste (sources : www.space-art.co.uk)
4. l'astéroïde Cérès vu par le télescope spatial Hubble (sources : www.science-et-vie.net)
5. la comète de Halley (sources : www.gulli.fr)

 

(Pour lire les légendes des illustrations, passer le pointeur de la souris dessus)

 
 
Mots-clés : Toungouska - météorite - astéroïde - comète -étoiles filantes - Perséides - chondrite - lithosidérite - Ensisheim - Pultusk - Valera - bolide - météore - ceinture d'astéroïdes - Cérès - Pallas - Vesta - planète naine - nuage de Oort - comète de Halley - géocroiseur - NEO - Apophis

 

 (les mots en gris renvoient à des sites d'informations complémentaires)

 

 

Sujets apparentés sur le blog

 

1. origine du système solaire

2. la disparition des dinosaures

3. l'énigme de la formation de la Lune

4. les sondes spatiales Voyager

 

 

  

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Mise à jour : 1 mars 2023

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A
CALCUL DE L'ENERGIE Q LIBEREE PAR L'IMPACT DU METEORE DE TOUNGOUSKA<br /> Le météore de Toungouska, désigné par l'Union astronomique internationale comme superbolide de Toungouska, est un météore ou bolide qui a été observé dans le ciel de la Sibérie, au-dessus du Lac de Toungouska, le matin du 30 juin 1908 à environ 7 h 13 locales (1 h 13 UTC). D’un diamètre d’environ 20 mètres et d’une masse estimée de 7 000 à 10 000 tonnes, le bolide s’est fragmenté dans l’atmosphère, entre 5 et 10 kilomètres d’altitude. Le phénomène a libéré une énergie estimée par le JPL à 13200 kilotonnes de TNT soient 13,2 Mégatonnes de TNT (environ 900 fois la puissance de la bombe de Hiroshima, ou environ 30 fois plus que l'événement de la Tcheliabinsk), créant une onde de choc qui a fait tomber un mur et un toit d'usine, détruit des milliers de vitres et de fenêtres de la région et blessé près d’un millier de personnes, principalement à Toungouska. Des fragments de l’objet ont créé des cratères d’impact près de Tchebarkoul et Zlatooust. Il est aussi remarquable que la trajectoire de la météorite ait été filmée par de très nombreux témoins, dont les images se révèlent précieuses pour les scientifiques<br /> Alain Mocchetti<br /> Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes<br /> Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)<br /> UFR Sciences de Metz<br /> alainmocchetti@sfr.fr<br /> alainmocchetti@gmail.com<br /> @AlainMocchetti
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A
LE METEORE DE TOUNGOUSKA A PERCUTE LA SIBERIE LE 30 JUIN 1908<br /> Un Géocroiseur de moyenne taille a percuté la Russie en Sibérie à TOUNGOUSKA le 30 juin 1908 à 9h20. Faute de renseignement, je ne suis pas en mesure de vous donner la masse M et la vitesse relative Vr du Géocroiseur. Comme ce géocroiseur a percuté la Terre, quelles en a été les conséquences ? L’Energie cinétique du Géocroiseur = 1/2MVr² a t elle été convertie en une explosion sur Terre de plusieurs centaines de MégaTonnes de TNT ? Je vais faire des recherches sur la Toile pour connaître la masse M, la vitesse relative Vr du Géocroiseur et calculer Q l’intensité de l’explosion à Toungouska. L’équivalent de la NASA Russe a suivi cet Astéroïde dans sa trajectoire et doit connaître les 4 paramètres fondamentaux qui nous intéressent au plus haut point :<br /> - Sa Masse M,<br /> - Sa Vitesse Relative Vr,<br /> - Sa composition physico-chimique,<br /> - Sa Trajectoire Relative vis-à-vis de la Terre.<br /> Nous avons vu antérieurement que le Géocroiseur APOPHIS provoquerait en cas de collision avec la Terre une explosion de 150 MégaTonnes de TNT. Soit une explosion dans un rayon 300 km, les vitres seraient brisées dans un rayon de 1000 km.<br /> Suite dans une Rubrique LE METEORE DE TOUNGOUSKA A PERCUTE LA SIBERIE LE 30 JUIN 1908 où j’indiquerai la Masse M et la Vitesse Vr et où je ferai le calcul de la puissance de l’impact avec notre planète. La collision aurait pu être évitée en déviant l’Astéroide de sa trajectoire initiale. Les éléments de réponse figurent dans la Rubrique LA NASA VA TESTER SON SYSTEME DE DEFENSE FACE A L'ASTEROIDE 2012 TC4, le 12 Octobre 2017 lors de son passage au plus près de la Terre. Cette Rubrique figure sur le mur du Journal Facebook de DAVID MOCCHETTI.<br /> <br /> <br /> Alain Mocchetti<br /> Ingénieur en Construction Mécanique & e Automatismes<br /> Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)<br /> UFR Sciences de Metz<br /> alainmocchetti@sfr.fr<br /> alainmocchetti@gmail.com<br /> @AlainMocchetti
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C
Nous vous remercions sincèrement pour toutes ces précisions. N'hésitez pas à nous faire part des observations complémentaires éventuelles que vous pourriez être amené à découvrir !
S
merci pour toutes ces precisions sur apophis<br /> sa fait peur pour l'avenir de nos enfants si les calcul se revelent fausses
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C
<br /> Non, théoriquement, Apophis ne devrait que frôler la Terre et les calculs ont été faits et refaits (et le sont encore). Il n'en reste pas moins qu'un astéroïde, un<br /> jour ou l'autre, viendra causer quelques dégâts à notre bel environnement : toutefois, comme je le précise dans le sujet, il est peu, très peu probable, que cela se produise durant notre vie<br /> humaine qui est ridiculement courte par rapport à l'histoire du système solaire...<br /> <br /> <br />
S
le jour ou une grosse meteorite va s'ecraser sur la terre a nouveau on risque d'avoir de tres gros degat<br /> je crois que les previsions en parlent
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C
<br /> Tout dépend évidemment de la taille de la météorite. Contrairement à ce que l'on croit, les études prévisionnelles sur des chutes de grosses météorites (susceptibles<br /> de faire vraiment des dégâts) sont assez précises : comme il l'est dit dans le texte, c'est Apophis, un astéroïde, qui est actuellement particulièrement surveillé. En effet, cette grosse masse de<br /> 27 millions de tonnes peut entraîner autant de dégâts que la météorite du Yucatan qui détruisit les dinosaures il y a 65 millions d'années. Apophis passera (si les calculs ne sont pas rectifiés) à<br /> quelques encablures de la Terre, le 13 avril 2029 (un vendredi 13 !) et surtout encore plus près le 13 avril 2036... Aux dernières nouvelles, on recalcule sa trajectoire qui ne serait peut-être pas<br /> aussi proche de notre planète mais on reste très prudent...<br /> <br /> <br />
G
Super article, merci encore pour ta participation active à la vie de la communauté astronomie....<br /> Bonne journée<br /> JM
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D
wow! ça,ça m interesse grave!dis moi je pensais trouver une video sur ton article qui soit un peu en rapport avec ça...pas grave,c'est juste que j ai envie de te demander si tu connais un endroit ou je pourrais regarder quelques videos instructives à ce sujet qu elles soient en image de synthèse ou pas,ça n a pas d'importance...je ne vois que toi pour m'aiguiller dans ce domaine...je sais que tu es absent 6j alors t inquiètes pas j attends patiemment...à bientot Cepheides!
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C
<br /> Je te remercie de ton intérêt pour l'article. Concernant des vidéos sur des pluies de métorites, il est facile d'en trouver : il faut ouvrir Google (ou Altavista,<br /> Yahoo...) et rechercher météorites puis cliquer sur la fenêtre "vidéos" et tu n'auras que l'embarras du choix. Je suis allé vérifier par moi-même et j'ai cliqué sur le sujet "météorites sur<br /> Berlin", un film abrité par Daily Motion. Il s'agit d'un petit sujet évidemment de fiction qui est très impressionnant par le réalisme des images catastrophiques... Plus scientifiquement, il existe<br /> de nombreuses vidéos sur des chutes de météorites, réelles cette fois. Bon visionnage !<br /> <br /> <br />
Z
bonjour cepheides!j'ai trouvé ton sujet sur l'astronomie très instructif,j'y ai appris des tas de choses que je ne connaissais pas du tout!+10 et à bientôt!
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W
très bon article d'une précision extrême tout en restant limpide pour les non initiés!
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J
Au fait... j'ai lu ton article. J'ai toujours été passionée par l'astronomie et ce genre de choses mais je voulais te demander: Comment tu fais pour savoir toutes ces choses? Je veux dire, tu es astrophysicien ou quelque chose du genre ou c'est juste une passion ? En tout cas, tous tes articles sont interressants et j'ai appris beaucoup de choses grace à ton blog. Merci beaucoup pour ca ! ^^<br /> <br /> Passe une bonne soirée et à bientot!<br /> <br /> Jade
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C
<br /> Non, je ne suis pas astrophysicien mais un simple astronome amateur (en réalité, je suis médecin). J'ai toujours été intéressé par l'astronomie mais aussi par la<br /> paléontologie et plus spécialement la théorie de l'évolution..., ces sciences étant donc devenues pour moi des passe-temps ou, si tu préfères, des passions. Voilou. En tout cas, merci pour tes<br /> encouragements...<br /> <br /> <br />
B
salut<br /> nous sommes dans un système qui bouge <br /> nous ne sommes certainement à l'abri d'une catastrophe qui anéantirais la terre<br /> bonnes oirée
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Du même auteur, en lecture libre :

 

Alcyon B, roman de science-fiction (alcyon.eklablog.com)

 

Viralité, roman (djeser3.eklablog.com)

 

Camille, roman (djeser4.eklablog.com)

 

La mort et autres voyages, recueil de nouvelles (djeser2.over-blog.com)

 

 

 

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